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Investir dans des fermes pérennes collectives pour la survie de la petite agriculture



La petite agriculture au Québec est aujourd'hui confrontée à de nombreux défis, entre les difficultés financières, les blessures physiques, les maladies et l'épuisement. Face à une rentabilité qui ne suit pas les prix croissants des terres agricoles, les subventions destinées aux entreprises agricoles ne sont plus efficaces.


Dans un article publié sur ledevoir.com, Stéphanie Wang, une maraîchère biologique et diplômée en sociologie s'interroge sur la nécessité de favoriser des fermes pérennes pour assurer la survie de la petite agriculture. Face aux difficultés financières, physiques et psychologiques auxquelles sont confrontés les agriculteurs propriétaires, elle propose une solution : investir dans des fermes pérennes collectives, protégées juridiquement grâce à une fiducie d'utilité sociale agroécologique (FUSA). Cette solution permettrait de garantir la continuité de la production et éviterait d'entretenir un modèle réservé aux plus privilégiés et novateurs. Elle permettrait également de promouvoir une agriculture durable, pérenne et de proximité, essentielle face à la crise écologique et à la nécessité d'assurer l'accès à une alimentation saine pour tous.


Dans ce contexte, la nécessité se fait de plus en plus ressentir de créer des fermes pérennes, des exploitations agricoles collectives qui parviendront à protéger la terre, à construire des sols résiliants et durables, tout en offrant aux jeunes agriculteurs une alternative intéressante aux modèles individuels. Le temps est venu de repenser la manière dont nos sociétés abordent l'agriculture et de promouvoir des modèles collectifs d'entreprises agricoles afin de construire un avenir plus durable et plus équitable pour tous.


Suivez le lien ci-après qui nous en dit un peu plus sur cette approche qui pourrait être salutaire.


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